Présentation des persos...

En tout, cas, ça ne s'annonce pas de tout repos !

D'où le titre posthume de ma biographie: Barbarian Saga

Posthume ? déjà mort ?

Ben dissous dans un estomac de tendriculaire (sinon je prévoyais à l'avance le titre posthume de mon oeuvre)

Ah oui, c'est vrai. Mais bon, t'es pas définitivement mort, quoi ! ^^

Ceci dit, c'est pas gentil de nous spoiler...

Spoiler:

Qui a dit que pour qu'une oeuvre soit posthume, il faut que l'auteur soit définitivement mort?

Ah, c'est une question intéressante que tu soulèves là, Hjlamm..
L'étymologie peut nous aider à y répondre : post-humus signifie " après avoir été enterré" , donc quelque chose de posthume se rapporte à une personne morte et enterrée. Et tu n'as pas vraiment été enterré ...

Par contre pour un Zombi ou un Squeu, ça marche !

Mais dans le cas d'une personne ayant bénéficié d'une résuc suprême, il n'y a pas besoin du corps donc le corps peut bien être enterré et le personnage toujours vivant!

Je pense que l'ancien corps disparaît à ce moment là. Et puis, quand on parle de quelqu'un " mort et enterré", c'est plutôt pour dire qu'il est toujours en terre actuellement, et donc vraisemblablement à titre définitif. Non?

Mais pour en revenir au topic lui-même...
A quand une présentation du sieur Krapahutlaba ?

Bon, en attendant ...


L'homme était grand, le teint halé de celui qui a toujours vécu au grand air, les cheveux blonds lui tombant bien en-dessous des épaules, les gestes graciles, les jambes longues et musclées de celui qui passe sa vie à marcher. Mais plus que ces détails que Curulin ne remarqua que par la suite, c'est son accoutrement qui frappa le plus les habitants du village.

Goann ( c'était son nom ) ( tralalalalalalaaa... ), portait en effet une veste en peau de chèvre qui laissait libre ses bras, une espèce de jupe rouge, verte et noire qui descendait jusque sous ses genoux noueux, et tenait sur son dos, à coté de son sac de voyage robuste, une outre en peau de chèvre à laquelle étaient attachés de nombreux tuyaux en bois. Pour toute arme, une serpe solide passée à sa ceinture et un bâton noueux qui lui était un réconfort pour la marche. Ceux qui conaissent la vie future de notre jeune héros auront reconnu une partie de la tenue qu'on lui connaîtra par la suite, mais personne à Turgal n'avait vu de kilt ou de cornemuse avant ça, et l'étrange tenue du nouvel arrivant ne manqua pas de susciter l'étonnement.

Et l'étonnement fut à son coumble lorsque le personnage se présenta comme un barde itinérant et proposa de livrer sa première représentation le soir même. Personne n'ayant fait le rapprochement avec l'étrange outre en peau de chèvre, on se demandait bien où le prétendu barde cachait son instrument, on paria entre la voix et le flûtiau. Curulin, toujours prodigieusement intéressé par les aventures et les nouvelles approtées par les bardes, avait décidé dès le début de se rendre à la représentation vespérale. Et il ne fut pas déçu...

A mesure que l'étranger jouait, tout le village se rassemblait sur la place centrale pour mieux entende l'incroyable son que celui-ci produisait. L'outre en peau de chèvre se gonflait au rythme de sa respiration, et les tuyaux en bois étaient comme autant de flûtes produisant chacne un son différent mais en harmonie avec le reste, tandis que les doigts agiles du barde couraient sur la flûte principale pour égayer ce fond sonore d'une mélodie unique en son genre. Ici, petit passage de cornemuse de la part de Curulin. Il ne dit pas que c'est exactement le morceau qu'il a entendu jouer à Goann ce fameux soir, mais tout le monde l'a comprit.


Curulin, qui s'était donc assis au premier rang, puisque venu dans les premiers, fut tout d'abord surpris par cet étrange instrument. Le résultat était indéniablement beau, pourtant, mais il lui fallu un certain nombre d'années pour s'habituer à ce son si particulier. Ne croyez pas qu'il fut emballé tout de suite ! Seulement, la musique éveilla en lui en écho poignant qui lui rappela avec nostalgie les meilleurs moments de son enfance, puis les plus tristes par suite immédiate, et se mit à pleurer doucement. Le barde racontait les exploits de héros légendaires, certains de ces chants étaient par ailleurs déjà connus du jeune gnome, à cela près que la cornemuse les paraît d'une profondeur nouvelle. Il fit ensuite quelques démonstrations de son habileté et enchanté les enfants avec des tours de magie comme de nombreux bardes savaient en faire. Mais il y ajoutait à chaque fois des sons étranges tirés de son instrument qui rendaient ces banales facéties plus mystérieuses que les plus insondables arcanes. Chacun fut enchanté de sa prestation. Curulin, ayant remarqué que tout venait finalement de la nouveauté procurée par l'instrument, s'intéressa de près à l'homme qui savait en jouer, et c'est tout naturellement qu'il lui offrit pour la nuit la dernière chambre libre du temple - la sienne - sans savoir que ce geste allait l'entraîner dans une aventure plus incroyable au fond que celles qu'il lui sera donné de conter au cours de sa vie.

Pourriez vous rappelez au pauvre hère que je suis les attentes que vous avez sur cette section (j'ai pas envie de relire les 10 dernières pages)?

On veut juste ton BG, ton caractère, tout ce qui fait que tu es autre chose que des chiffres sur une feuille de papier. Tu n'es pas obligé d'écrire des sagas comme certains d'entre nous, mais tu es encouragé à le faire. Je crois que tu as déjà fait un premier jet pour ton BG, mais n'hésite pas à développer un peu.

ok merci

Ben c'est moi qui suit tombé sur la question, pas la peine de t'attendre pour le renseigner ! On va bien voir ce que Toril va nous proposer, si nos écrits l'ont inspiré..

Ca serait quand même sympa d'avoir ne serait-ce que l'avortement de la tentative d'assassinat du roi narrée de manière lyrique, non?

Je ne te le fait pas dire !

On en a eu un compte-rendu : nuance. On ne sait même pas de quel banquet il s'agissait, qui en voulait à la vie du roi, etc..

Exact, et c'était légèrement laconique dira-t'on

Austère, même : monacal, quoi.

D'un côté, on parle de Toril. Mais cela n'empêche pas d'aimer les belles descriptions, si il s'en sent le courage.

Ben, en attendant, Félix, Laith-Kourn, Mordechaï, Grag' et les autres, vous pouvez toujours nous donner de la lecture aussi !