Mission à Criquebrune : compte-rendu...

Par un beau matin, à Apreval, arriva un coursier portant missives. Quatre convocations, précisément, demandant la présence la plus rapide possible de quatre des Agents du Maintien de l'Etat à Longlit. Répondant à la demande, Hjalmgunnar, Laith-Kourn, Toril et Mordechaï partirent sans tarder. Ce départ marquait le début d'une tortueuse enquête que nous allons vous conter ici.

Parvenus à Longlit, nos quatre héros sont mis au courant des évènements de Criquebrune, et de la situtation là-bas. La ville comporte un peu moins de 5000 habitants, à très forte majorité humains et semi-elfes aquatiques. Cette cité côtière vit principalement des activités de la pêche, ce qui fait sans conteste la puissance des guildes Belger et Hosner qui contrôlent la plus grande partie de cette activité. Criquebrune appartient à la baronnie des Deux-Fleuves, et est régie par le Conseil des Ediles. Le dit Conseil est composé de 5 patriarches en la personne de deux Belger, de deux Hosner et d'un semi-elfe. Les deux guildes s'affrontent donc au plus haut niveau, et la tension est palpable entre ces deux organisations, particulièrement depuis que des caisses de poisson avarié ont été vendues par les Hosner, sans pour autant figurer dans leurs registres. Enfin, il semblerait que la prévôté soit corrompue et ne soit donc pas objective dans ses investigations. Pour couronner le tout, un mystérieux tueur sévit dans les quartiers populaires, laissant ses victimes complètement déchiquetées. Évidemment, les humains accusent les semi-elfes et réciproquement, ce qui attise les rivalités entre les deux races.

La Matriarche Véra Hosner ayant contacté le Roi, les agents de l'AME sont envoyés sur place, à la guilde Hosner, afin d'enquêter eux-mêmes sur tout cela. Leur objectif est quadruple : résoudre cette histoire de poisson, découvrir le sanglant meurtrier, et ainsi apaiser les tensions raciales, et enfin découvrir si la prévôté est digne de confiance ou non. Le procès des Hosner aura lieu cinq jours après l'arrivée des agents. L'AME a dont quatre jours pour démontrer ou infirmer la culpabilité des Hosner, trouver le cas échéant le véritable coupable, et monter un procès équitable avec témoins. Cette investigation va nécessiter rapidité et discrétion, et pour ce dernier point un Bandeau de Déguisement leur est fourni par Harlan Kiunévrilmnor, le chef de la section Recherche & Équipement, afin de modifier l'apparence des plus reconnaissables d'entre eux. Leur renommée commençant à s'étendre sérieusement, il est indispensable de ne pas être reconnus comme des agents royaux.

C'est donc le coeur joyeux, le pas léger, pleins d'entrain et d'allégresse que le barbare, la druide, le moine et le mage prennent la route pour Criquebrune. Ils y parviennent en fin de journée, et les collines surplombant la ville leur permettent d'en voir les quatre principaux quartiers : riche, populaire, mal famé, et semi-elfe-aquatique (ce dernier sous la forme d'une cité lacustre sur pilotis). Ils se rendent directement à la guilde Hosner où des chambres leur sont préparées. Les Hosner sont en effet ceux qui ont fait appel à l'autorité royale, et sont donc au courant du statut de leurs quatre hôtes. C'est le benjamin de la famille qui les accueille, Mearmont Hosner, le dernier fils de la Matriarche. Ses deux ainés siègent au Conseil des Ediles et lui s'occupe des affaires courantes de la guilde, leur mère à tous commençant à vieillir un peu trop pour de simples histoires d'intendance. Mearmont leur confirme ce qu'ils savent déjà : 2 caisses de poisson avarié ont été livrées à deux marchands de la Guilde Hosner, les sieurs Gert Ulin et Siliar Verfun. Le premier est un homme d'une quarantaine d'années, bien connu des gens pour sa jovialité et son contact facile. Le second a un peu plus de 30 ans, est quelqu'un d'ambitieux se prenant au sérieux ; il est échevin de la guilde depuis peu, ce qui signifie qu'il perçoit les taxes des marchands travaillant pour le compte des Hosner. Son propre commerce est plus diversifié que celui de Gert Ulin, car il emploie une petite communauté de semi-elfes qui font de l'ostréiculture pour son compte. La culture d'huîtres est ainsi une part non négligeable de son négoce. La troisième personne dont parle Mearmont est Hardil Sar'Anat, le gestionnaire des stocks de la Guilde, qui s'occupe donc de distribuer les poissons pêchés aux marchands. Il s'agit d'un semi-elfe aquatique qui s'est très bien intégré dans la société humaine et qui, ancien capitaine de navire de pêche, vient tout juste d'accéder à ce poste. Mearmon t conseille à nos quatre enquêteurs de commencer par interroger ces personnes. Il leur propose aussi un coffret de pierres précieuses pour les aider dans leur enquête. L'intégrité de Toril lui interdisant d'accepter, au grand dam de Hjalmgunnar et Mordechaï, ils déclinent l'offre. Les sens magiques du mage lui indiquent tout de même que la serrure du coffret est magique, et cette perspective titille son esprit. Puis tous vont se coucher après avoir mangé, le majordome leur ayant montré leurs chambres.

Après s'être reposé, le nain se relève, au beau milieu de la nuit. Il se rend invisible, et sort de sa chambre pour gagner la porte du bureau de Mearmont. Là, toujours aussi curieux de découvrir les secrets, il utilise ses pouvoirs pour scruter les effluves magiques et autres auras cabalistiques pour sonder à travers la porte. Et même, après d'autres recherches autour de lui, il découvre de nombreuses traces de magie un peu partout dans le bâtiment ! Mais, déçu de ne pouvoir ouvrir les portes fermées à clef, il se résout à remonter dans sa chambre. Dans le couloir, devant les chambres, il tombe sur un vigile qui semble écouter aux portes de ses compagnons : impossible de rentrer dans ses propres appartements, une porte s'ouvrant toute seule serait plus que suspecte. Et en plus, l'homme a entendu ses pas, et demande "Qui va là?" à deux reprises ! Alors Mordechaï se colle dos à sa porte, posant la main sur la poignée. Il l'ouvre brusquement, et désactive également son état invisible. Soupçonneux, le vigile s'approche ... Et Mordechaï lui demande avec un aplomb certain si c'est lui qui crie ainsi dans les couloirs à cette heure de la nuit ! Et enchaîne en arguant qu'il souhaite se rendre dans une auberge de la ville pour y boire un bon coup. Mais l'homme se fait insistant, et l'agent de l'AME comprend vite qu'on ne souhaite pas les voir sortir au nom de la "discrétion" dont ils doivent faire preuve. Alors il réintègre sa chambre, non sans demander au bonhomme d'aller lui chercher une bière ! Quelques minutes plus tard, alors qu'il s'est rallongé, on frappe à sa porte : il ne s'agit pas du garde, mais bien de Hjalmgunnar qui a lui aussi fini de dormir et vient voir son ami le nain ! Aussi, lorsque le vigile revient avec la bière, ce n'est pas un nain barbu de 1m29 qui lui ouvre, mais un demi-orque de 2m10 aux crocs saillants ! Inutile de détailler la surprise de l'homme, à qui le barbare demande à son tour d'aller lui chercher une bière. Mais cette fois, le garde ne reviendra pas avec la boisson, certainement trop chamboulé par cette nuit agitée. Quand aux deux compères, ils finissent la nuit l'un dormant dans son lit, l'autre faisant des pompes en-dessous, soulevant tout le lit à chaque remontée.

Au matin, c'est donc un demi-orque couvert de sueur couché sous le lit d'un nain, un moine dormant en travers de sa porte et une druide déjà levée que le majordome vient avertir que le petit-déjeuner est servi. C'est en prenant cette collation qu'ils déterminent un plan d'action. Toril et Laith-Kourn iront sur le marché pour interroger Gert Ulin tandis que Mordechaï sera non loin d'eux à discuter avec Siliar Verfun. Hjalmgunnar se chargera quand à lui de prendre contact avec Hardil Sar'Anat, le gestionnaire des stocks. Pour passer inaperçus et mettre leurs suspects en confiance, le moine et la druide se déguisent en gens du peuple, le mage en forgeron, et le barbare en docker, modifiant également son apparence grâce au Bandeau de Déguisement. Ce sont donc quatre passants comme les autres qui prennent le chemin du marché et des quais.

Hjalmgunnar gagne alors les docks, et la zone des stocks de la Guilde Hosner. Il se fait indiquer le bureau de Sar'Anat, où il est reçu par un secrétaire. Celui-ci, voyant la puissante musculature de notre agent, propose de l'engager pour 4 pc de la journée. Le barbare saute sur l'occasion et commence aussitôt à décharger les caisses de poisson.
Les 3 autres arrivent séparément sur le marché, et se dirigent vers leurs suspects attitrés. Laith-Kourn aborde ainsi Gert Ulin en se faisant passer pour une cliente : contrairement à la description que Mearmont leur a faite, il paraît abattu. Son étal est désert, aucun client, et visiblement il s'y attendait, car il n'a pas sorti beaucoup de poisson. Jouant finement, la druide parvient à apprendre que cela est dû aux deux morts causées par sa marchandise : presque personne ne vient plus. Et le marchand explique qu'il n'a pas fait attention aux poissons avariés, et qu'il en est le premier désolé. Une simple distraction de sa part qui a causé des morts, cela le mine vraiment énormément. La druide n'en apprend pas plus, et l'intervention de Toril (qui achète lui aussi un poisson) n'apporte pas d'informations supplémentaires.
De son côté, Mordechaï rôde du côté des étals de Verfun. Ici, c'est plus grand, et très organisé : de nombreux étals pourvus de vendeurs, beaucoup de monde, et derrière tout cela, surveillant son négoce, Siliar Verfun lui-même, entouré de quelques hommes de main. S'approchant d'un marchand, le nain engage la conversation, qu'il oriente vers les perles qu'il sait être produites par la maison Verfun; le vendeur l'envoie vers son confrère chargé de la vente de ces joyaux. Avec ce dernier le nain commence alors un lent travail d'approche : se faisant passer pour un forgeron s'intéressant à la joaillerie, il fait mine de vouloir vendre des outils de précision, mais lorsqu'il comprend qu'il n'accèdera pas à Verfun par cette voie là, il se voit réduit à évoquer le sujet des poissons avariés avec le vendeur de perles. Et à son grand dam, il se voit renvoyé au premier marchand, celui s'occupant de poissons ! Mais avec lui, il apprend que les caisses de poisson livrées sont toujours marquées du sceau des Hosner, et que leur contenu est toujours scrupuleusement vérifié par Verfun en personne. Et ce matin là, il a en effet trouvé les poissons avariés, et a retiré la caisse de la vente. Ainsi, aucun mort n'a été causé par des poissons vendus ici : seul Ulin a été négligent, et n'a pas fait preuve de l'expérience de Verfun, du moins selon le vendeur. Guère plus avancé, Mordechaï s'éloigne de l'étal sans remarquer que sur un signe de Verfun, deux gros bras commencent à le suivre ...

Ainsi donc, totalement inconscient de la filature qui s'opère, Mordechaï déambule parmi les étals en suivant Verfün, qui lui aussi s'est mis à faire le tour du marché. Toril et Laith-Kourn, en revanche, ont remarqué que leur compagnon était filé. Aussi se mettent-ils eux mêmes à suivre les deux hommes de main, chacun de leur côté. Verfün, lui, va voir les marchands de poisson, et opère avec eux un transfert d'argent : tous lui versent en effet une somme visiblement préparée à l'avance sans paraître effrayés ou intimidés. Sa curiosité piquée au vif, Mordechaï décide tout de même d'aller s'informer sur ces paiements. Mais sa courte discussion avec un des vendeurs ne lui apprendra rien, sinon que certains marchands travaillent librement sans être affiliés à une guilde. Devant son échec dans l'obtention de nouvelles informations, il décide donc de rentrer chez les Hosner pour déjeuner et faire un premier point de l'enquête avec ses coéquipiers. Laith-Kourn, en revanche, a elle aussi aperçu le manège de Verfün et des vendeurs, aussi s'approche t-elle d'une poissonnière à l'allure débonnaire. De fil en aiguille, sa féminité jouant certainement pour amadouer la grosse dame, elle parvient à se faire proposer un poste d'employée chez cette marchande. Du moins celle-ci lui propose t-elle de venir chez elle le soir même pour discuter des termes d'un contrat avec son mari. Enchantée, la druide accepte et prend congé de la poissonnière. Au même moment, Toril parvient à avertir discrètement Mordechaï qu'il est suivi. Comprenant le danger, le mage se détourne donc de son chemin et cesse de se diriger vers la guilde. Il oblique vers le quartier populaire, espérant semer ses suiveurs dans de petites ruelles sinueuses. Mais ceux-ci s'accrochent ! Bien que Toril tente de les distraire, ils ne perdent pas de vue le nain qui essaie tant bien que mal de les distancer. Les deux hommes finissent par repousser le moine, mais voilà que la druide intervient ! Invoquant une Belette Sanguinaire, elle l'envoie sur les hommes de main : le temps que ceux-ci s'en occupent, le mage a eu le temps de tourner un coin de rue et de se rendre invisible sous les yeux d'un passant médusé. Son retour à la guilde se fait alors sans encombre, et les deux autres font de même sans plus tarder. Autour d'une bonne collation ils se mettent alors mutuellement au courant de leurs avancées qui, il faut le dire, sont peu significatives.

Décision est alors prise de retourner au marché en se conçentrant sur Verfün. Toril distraira les badauds par quelques acrobaties pestaculaires [NB au MJ-correcteur : cette faute est purement volontaire] pendant que Mordechaï interrogera le poissonnier à l'aide de ses sorts coercitifs. Laith-Kourn couvrira le mage en cas de problèmes. Mais alors qu'ils partent pour mettre ce plan en action, un courrier en provenance d'Apreval leur parvient : Aliénor les informe qu'Elicia a disparu depuis leur départ. Elle les a certainement suivi à Criquebrune ...



Que feront nos héros face à ce nouvel obstacle ? Comment l'interrogatoire de Verfün finira t-il ? Quel est l'âge du capitaine Verranian ? Zut, vous savez pas encore qu'il existe lui ! La prochaine fois peut être ... Pour l'instant, le scribe prend 3 semaines de congé !


Note au scribe écritateur : Verfün s'écrit en fait Verfun, sans tréma.

Dans les épisodes précédents : nos valeureux aventuriers ont appris peu de choses dans leur première matinée d'enquête, et ont décidé d'aller interroger Verfün en personne, l'un des deux marchands de poisson concernés par les denrées avariées. Dans le même temps, ils ont appris qu'Elicia avait quitté Apreval, à priori pour les rejoindre...


Certains qu'après tout la petite fille est assez grande pour se débrouiller toute seule et qu'elle allait venir les retrouver au plus vite, les trois compagnons ne se font pas de souci pour ce problème là. Ils mettent donc leur plan en œuvre au plus vite, c'est à dire APRÈS le déjeuner. Toril part un peu en avance pour aller distraire les badauds par ses démonstrations acrobatiques, et ceux-ci profitent alors de ses talents, émerveillés de tant d'adresse. Ainsi personne ne remarque l'arrivée d'un forgeron nain sur la place du marché, suivi quelques minutes après par une elfe communément vêtue.

Mordechaï s'approche des étals de Verfün, et a la bonne surprise de voir que ce dernier est facilement approchable : il est en train de vendre lui même sa marchandise. Ne voulant pas perdre de temps dans une longue discussion rhétorique, le mage prépare alors un de ses sorts coercitifs, et le lance sur le marchand. Puis il s'approche, l'air de rien, et ordonne à l'homme de répondre à ses questions. Mais celui-ci, étonné de tant d'assurance, engage la conversation sans paraître être bien disposé à l'égard du nain. Mordechaï se rattrape alors tant bien que mal, car il a compris que son sort n'a pas fonctionné. Cet homme a l'esprit fort ! Continuant à parler, il sort aussi discrètement que possible les composants nécessaires à l'incantation du sort, et le lance une nouvelle fois sur Verfün. Mais encore une fois, ses pouvoirs profanes n'ont pas d'effet !

Conscient qu'il est en train de s'enliser et que son comportement va commencer à être suspect, le mage choisit alors d'essayer un sort de charme, moins puissant, mais qui serait tout de même d'une grande aide pour faire avancer l'enquête. Et cette fois-ci, cela fonctionne ! L'esprit du marchand a t-il été affaibli par les essais précédents ? Mordechaï s'applique t-il plus ? Quoiqu'il en soit, Verfün considère désormais le nain comme un ami. Aussi ne rechigne t-il pas à lui dire ce qu'il sait : les caisses de poisson avarié que sa boutique a reçu ont été livrées par un bien curieux commis. Bien qu'assez fort pour soulever des caisses, il ne paraissait pas familier d'un travail tel que le port de lourdes charges, et ses mains n'étaient pas celles d'un travailleur. De plus, Verfün a noté un détail incongru : l'homme émanait une odeur bien caractéristique, celle du parfum de poisson-pêche. Ce parfum est littéralement hors de prix pour la grande majorité des habitants de cette ville, il n'est en tous cas pas accessible à un simple manœuvre. Excité par cette indice très précis, Mordechaï s'enquiert alors des parfumeurs susceptibles d'avoir vendu une telle senteur. Et nouveau coup de chance pour lui : il n'y en a qu'un en ville à proposer cela. L'homme, ou plutôt le semi-elfe aquatique, se nomme Gervelïn Arbredor. Parfaitement intégré à la bonne société humaine de la ville, il est très apprécié des familles haut placées. Sa boutique se trouve dans le quartier riche, dans la partie haute de la ville.

Tout émoustillé d'avoir enfin trouvé des éléments concrets, le mage demande au marchand pourquoi il n'a pas parlé de tous ces détails au prévôt Garran. Baissant la voix, Verfün répond simplement qu'il le trouve "négligent". Intéressé par ces nouveaux soupçons de corruption, Mordechaï comprend néanmoins qu'il n'en apprendra pas plus, Garran doit avoir le bras assez long pour faire craindre des représailles à l'honnête sous-traitant de la guilde Hosner. Il prend donc congé, et s'éloigne de l'étal. Apercevant Toril toujours en train de sauter dans tous les sens, il se mêle aux spectateurs et lui fait discrètement signe qu'il en a fini, et que le moine peut arrêter ses acrobaties. A peine lui a t-il fait signe qu'une dizaine d'hommes d'armes les cerne. Dans leur armure frappée aux armes de la ville, leurs corsèques pointées vers les deux agents, ils ont l'air farouchement déterminés à se faire obéir. Leur chef ordonne alors aux deux compagnons de les suivre jusqu'à la prévôté sans faire d'histoires.


Comment Toril et Mordechaï vont-ils réagir à ce qui est peut être une tentative d'obstruction de l'enquête ? Ou bien, comme le pense Mordechaï, serait-ce une façon détournée de les protéger contre un danger proche qu'aucun d'eux n'a remarqué ?

Cela, vous le saurez dans le prochain épisode des A.M.E, bientôt sur vos écrans !